Depuis quelques années, la chimie, la pharmacie, l’agriculture, l’agroalimentaire, les cosmétiques etc. se tournent de plus en plus vers des préparations contenant des nanoparticules. La présence croissante de ces nanoparticules dans notre environnement soulève des questions, voire des inquiétudes légitimes, auxquelles les chercheurs se doivent de répondre.

© Tous droits réservés

Depuis quelques années, la chimie, la pharmacie, l’agriculture, l’agroalimentaire, les cosmétiques etc. se tournent de plus en plus vers des préparations contenant des nanoparticules.

De ce fait, des nanoparticules sont relâchées dans l’environnement, ou bien directement dans l’organisme soit par des traitements médicaux, soit par l’alimentation. La présence croissante de ces nanoparticules dans notre environnement soulève des questions, voire des inquiétudes légitimes, auxquelles les chercheurs se doivent de répondre.

Dans un travail récent, Alice Balfourier Anne-Pia Marty et Florence Gazeau se sont attelées à la tâche d’analyser le plus grand nombre possible d’articles scientifiques parus dans le domaine afin d’en déduire des enseignements plus robustes statistiquement et plus riches qu’une étude unique.

Ce travail (une « méta-analyse ») a fait l’objet d’une recension détaillée à retrouver en une du Journal du CNRS ici.

Les conclusions de cet article sont d’une grande importance pour l’étude, à l’avenir, de la toxicité (ou pas) de ces nanoparticules.

Contact : Florence Gazeau, Email : florence.gazeau@u-paris.fr ; Tel : +33 (0)157276203.

Référence : Importance of Metal Biotransformation in Cell Response to Metallic Nanoparticles : A Transcriptomic Meta-analysis Study, Alice Balfourier, Anne-Pia Marty, and Florence Gazeau, ACS Nanosciences, September 2022.

L’article original est à retrouver en ligne ici

Dans le cadre de recherches sur la dégradation des nanoparticules d’or au sein des cellules, une équipe scientifique a mis en évidence la présence de nanoparticules non dégradées (en rouge) mais aussi de produits de dégradation prenant la forme de nano-feuillets (en orange) (voir Journal du CNRS)