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les vésicules étant spécifiques des cellules qui les produisent. Elles pourraient aussi contribuer à perfectionner des protocoles de thérapies géniques – dont le but est d’introduire du matériel génétique dans des cellules dysfonctionnelles – et de thérapies ciblées qui visent à détruire des cellules cancéreuses. En effet, « les vésicules extracellulaires agissent comme des véhicules biologiques qui permettent le transport de biomolécules entre cellules, explique Grégory Lavieu, biologiste et directeur d’une équipe de recherche labellisée Inserm à l’université Paris Cité. Elles acheminent ainsi des protéines, des lipides ou du matériel génétique d’une cellule donneuse vers une cellule receveuse. » Le relargage du contenu vésiculaire peut alors modifier le comportement et les propriétés des cellules receveuses. Ces caractéristiques des vésicules extracellulaires pourraient donc être exploitées pour acheminer des substances actives de façon ciblée à certains tissus et cellules de l’organisme.
les vésicules étant spécifiques des cellules qui les produisent. Elles pourraient aussi contribuer à perfectionner des protocoles de thérapies géniques – dont le but est d’introduire du matériel génétique dans des cellules dysfonctionnelles – et de thérapies ciblées qui visent à détruire des cellules cancéreuses. En effet, « les vésicules extracellulaires agissent comme des véhicules biologiques qui permettent le transport de biomolécules entre cellules, explique Grégory Lavieu, biologiste et directeur d’une équipe de recherche labellisée Inserm à l’université Paris Cité. Elles acheminent ainsi des protéines, des lipides ou du matériel génétique d’une cellule donneuse vers une cellule receveuse. » Le relargage du contenu vésiculaire peut alors modifier le comportement et les propriétés des cellules receveuses. Ces caractéristiques des vésicules extracellulaires pourraient donc être exploitées pour acheminer des substances actives de façon ciblée à certains tissus et cellules de l’organisme.
Le laboratoire MSCmed (future équipe NABI) est impliqué dans la recherche sur les maladies rares, notamment au travers de l’alliance européenne ERDERA, (European Rare Disease Research Alliance), pilotée par l’INSERM. Plus de 300 millions de patients dans le monde dont 38 millions en Europe, sont affectés par environ 7000 maladies rares. L’alliance ERDERA, réunissant 170 institutions, vise à exploiter les connaissances acquises par divers programmes et à les transposer le plus rapidement possible au bénéfice des malades atteints de ces maladies rares. Les recherches effectuées dans le laboratoire sur les vésicules extracellulaires ou les nanoparticules s’étendent naturellement à certaines maladies rares. A noter également que les financements reçus de la Fondation CNRS (projet Galvanorga) concernent également des maladies rares.
Lire ici le communiqué de presse de lancement de l’alliance ERDERA
Le site web de l’alliance ERDERA se trouve ici
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